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Mon blog personnel

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13 avril 2015

Mon parcours Bien être

Des lectures pour se décompresser

"Le mec de la tombe d'à côté" de Katarina MAZETTI

Désirée, veuve depuis peu, se rend régulièrement sur la tombe de son mari, mais par acquit de conscience essentiellement... Son mariage tenait plus du «copinage» que du grand amour. Au cimetière, elle croise souvent un homme de son âge, qui vient se recueillir sur la tombe d'à côté, et dont l'apparence l'agace autant que ladite tombe avec sa stèle tape-à-l'oeil. Bibliothécaire, Désirée se consacre tout entière à son travail. Quant à Benny, il s'est retrouvé seul à gérer la ferme familiale et ses 24 vaches laitières après le décès de sa mère.

Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres pour qu'ils soient tous deux éblouis. C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse !

 

"Moi, Cheeta" de James LEVER

Quand Cheeta prend la plume pour raconter ses mémoires, il est le plus vieil animal de cinéma vivant (76 ans et des poussières...) : pensionnaire d’une maison de retraite de luxe à Palm Springs (Californie), il a entamé une carrière de peintre abstrait, mais n’a rien oublié de son enfance dans la jungle africaine ni de sa carrière à Hollywood.
Devenu une star dès le premier Tarzan (1934), Cheeta porte un regard caustique et sans concession sur Hollywood, dont il va rendre compte des moindres travers. Ses années de gloire, les potins des stars, les studios et leurs mœurs dissolues, son addiction à l’alcool ou à la drogue (sa première banane lui rappelle a posteriori sa première dose de cocaïne). Drôle, léger, rythmé, divertissant, c’est le Hollywood Babylon de Kenneth Anger vu par un singe. Cette saga est aussi le récit d’une « ascension sociale », avec son lot d’amertumes, de cruautés et d’humiliations, subies par un enfant perdu qui restera toujours un parvenu (troublant parallèle entre le singe et l’acteur Weissmuller, unis par une amitié quasi amoureuse !) L’auteur de cette fresque caustique sur les rapports hommes-animaux, dans la lignée de Vercors (Les Animaux dénaturés) ou de Roy Lewis (Pourquoi j’ai mangé mon père) parvient même à faire oublier qu’il s’agit des paroles d’un singe !

 

 

"La revalorisation des déchets" de Sébastien GENDRON

 

Dick Lapelouse est le premier tueur à gages discount. Après avoir exercé ses talents aux côté d’un parrain de la mafia niçoise, il a décidé d’ouvrir sa propre affaire et d’offrir au plus grand nombre ses services à prix cassés : pour un maximum de 259,00€ pièces et main d’œuvre, il fait disparaître à peu près n’importe lequel de ces salauds ordinaires qui vous pourrissent le quotidien.

 

Jusqu’à ce que débarque Carlos Llanos - prétendument fils d’une crevure de première ordre que Dick doit à tout prix éliminer - l’affaire est florissante et la vie de notre tueur somme toute paisible. Ensuite, tout se détraque. Y compris le subconscient de notre héros qui ne cesse de le torturer sous la forme d’une envahissante créature blonde…

 

Sébastien Gendron a passé sa jeunesse dans le Bordelais. Après une licence d’études cinématographiques, il se retrouve tour à tour livreur de pizzas, manœuvre, télévendeur de listes de mariage… avant de devenir assistant réalisateur puis réalisateur. En 2008, il publie Le Tri sélectif des ordures, premier opus des aventures de Dick Lapelouse (Pocket 2014), et chez Albin Michel en 2013, Road Tripes (Pocket février 2015).

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